Le seigneur des anneaux : Une saga entre le bien et le mal
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Ce qui caractérise le seigneur des anneaux et qui explique son succès c'est la complexité de ses
personnages, bons ou mauvais mais qui ont tous entre eux cette lutte entre le bien et le mal. Hormis
Sauron que l'on ne voit que sous la forme d'un oeil gigantesque au sommet de sa tour sombre du
Mordor, il n'y a pas de personnages foncièrement mauvais dans cette trilogie. Saroumane fut autrefois le
maître de Gandalf avant que l'orgueil, l'envie de pouvoir et l'influence du palantir n'agisse sur lui. En fait lui
aussi a été piégé par Sauron puisqu'il en devient sa marionnette. Grima langue de serpent fut un homme
du Rohan autrefois. Sa difformité et ses frustrations l'ont fait pencher du coté du mal jusqu'à la fin (dans
le film du moins pas dans le livre) où le roi Theoden arrive à le convaincre de redevenir un homme du
Rohan, juste avant de se faire humilier par Saroumane, ce qui précipitera leur morts à tous deux. Les
nazguls furent des rois loyaux et fidèles jusqu'au moment où ils se virent offrir les anneaux de pouvoir et
se laissèrent par faiblesse corrompre par Sauron. Gollum personnage le plus complexe et sûrement le
plus intéressant de la trilogie fut autrefois un hobbit. S'il n'avait pas tué Deagol peut être Deagol aurait
tué Smeagol, et Deagol aurait été Gollum. Gollum est le personnage dont le destin est le plus tragique.
Désirant l'anneau mais conscient que l'anneau le détruit, il hait l'anneau. Smeagol est sincère quand il
veut se racheter. Frodon croit en lui, Sam est plus méfiant. Mais Gollum prend le pas sur Smeagol.
Schizophrénie et dédoublement de personnalité dans ce personnage. Et du coté des bons ils ne sont pas
tous parfait non plus. Frodon s'il n'avait pas eu Sam pour l'accompagner aurait fini comme Gollum.
Bilbon également ne veut pas se séparer de son anneau. Boromir on sait ce qui lui est fatal. Faramir
(dans le film pas, dans le livre) est tenté un moment par l'anneau. Même Galadriel doit passer une
épreuve pour résister a la tentation de l'anneau. Et même Gandalf dont la sagesse, l'intelligence et la
bonté nous fascinent et nous rassurent ; on le voit douter au début, il connaît ses faiblesses, lui aussi
pourrait succomber au mal. Voilà ce qui quelque part fait la force de cette trilogie et de ces personnages.
Peut être parce que quelque part nous sommes tous en train de naviguer entre le bien et le mal.
Parfois des évènements dans nos vies font que l'on peut sans en être vraiment conscient passer du bon
au du mauvais coté.
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